Cette très belle tête est coiffée d’un haut chignon décoré de tresses dressées verticalement et couronné d’une fleur à huit pétales. La coiffure striée est infléchie sur les tempes et la chevelure s’orne de tresses verticales qui descendent vers la nuque. Un diadème évasé vers le haut est finement noué à l’arrière et se compose de trois rangs de perles, losanges fleuris et petites feuilles verticales.

Le visage est traité avec soin, on le remarque notamment au niveau de l’incision des yeux, du modelé du nez et de la bouche. Les arcades sourcilières légèrement ondulantes forment une ligne continue presque tranchante typique du Xe siècle et plus particulièrement du style Bakheng.

Cette belle tête sculptée dans un grès de qualité présente un modelé archaïsant hérité des sculptures du Xe siècle. Elle est un parfait compromis entre la production puissante et naturaliste du Xe siècle et celle du XIIe siècle remarquable pour la finesse de ces ornementations.

Cette tête nous est parvenue avec une main de la même sculpture tenant une massue, attribut qui nous renseigne sur l’identité de la divinité comme étant Vishnu.

Head of a Deity

• Gérard Wahl-dit-Boyer (1944-2014), Paris

• GRUSENMEYER Karim & Isabelle, WOLINER Damien, A World of Sculptures, Brussels, 2016, n°43, p.138

 

Le visage est traité avec soin, on le remarque notamment au niveau de l’incision des yeux, du modelé du nez et de la bouche. Les arcades sourcilières légèrement ondulantes forment une ligne continue presque tranchante typique du Xe siècle et plus particulièrement du style Bakheng.

Cette belle tête sculptée dans un grès de qualité présente un modelé archaïsant hérité des sculptures du Xe siècle. Elle est un parfait compromis entre la production puissante et naturaliste du Xe siècle et celle du XIIe siècle remarquable pour la finesse de ces ornementations.

Cette tête nous est parvenue avec une main de la même sculpture tenant une massue, attribut qui nous renseigne sur l’identité de la divinité comme étant Vishnu.

Photo credit : Studio Asselberghs – Frédéric Dehaen

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